Hong-Kong : 6 jours

Trouver les bons mots, chercher la phrase qui va émouvoir le lecteur, qui va lui hérisser les poils des avant-bras, qui va lui faire esquisser un joli sourire, voici ce à quoi mon Oscar Wilde préféré en faisait un petit jeu qui marchait avec succès. Mais voilà, comme le disait Mc Solaar, « les temps changent » et c’est à mon tour de prendre les commandes.

Mais deux mois de retard et une petite préférence pour tenir un crayon et un appareil photo vont faire évoluer ce blog : Plus compact, moins romancé, désolé.

C’est parti les amis :

Inventer une histoire, ouvrir photoshop, cliquer sur un clavier, déposer votre demande et stresser pendant quatre jours : voici ce qu’il suffit de faire pour se procurer le visa chinois. 

Un couple, Lynn et Yen. Lynn est l’amie d’une amie et parle anglais, Yen est l’amour de l’amie d’une amie et parle français : Voici nos formidables hôtes pour une semaine.

Etrange sensation que de débarquer dans cette jungle d’immeubles en érection après trois semaines d’Inde. Tout redevient propre et ordonné, tout redevient calme, tout redevient rose et « hello kittysé ». Nous retrouvons des poubelles, nous retrouvons des espaces publics clairement dessinés, nous retrouvons des centres commerciaux, nous retrouvons une vie similaire à celle laissée trois mois auparavant, avec seulement quelques étages en plus.

Petite pause, petite sieste, petit shopping, petit restaurant et petites crêpes. On souffle et on fait des réserves.

Neuf heures du matin, Yen et Lynn nous réveillent et nous proposent de rejoindre des amis à eux sur le toit d’un tramway parcourant la ville pour fêter le départ d’une expatriée Allemande. Ok, youpi nous enfilons notre slip et on y va. Le tramway nous est réservé, le champagne et la musique house nous accompagnent. Quelques heures après cette petite virée, on prend les mêmes et on recommence mais sur le toit d’un immeuble. Un barbecue nocturne au 36^ème étage, accompagné par quelques personnes de la haute couture, quelques banquiers et autre gens de haute importance. Et dire qu’il y a quelques jours, nous devions regarder où marcher pour éviter les bouses de vaches…